AREQUIPA, la ville blanche

Arequipa, la ville blanche... Deux explications à ce surnom:

  • Ville peuplée essentiellement de descendants des espagnols de race...blanche!!

  • Ville construite avec une pierre volcanique locale extrêmement claire, voire ... blanche!

En tout cas, une ville superbe, la deuxième du Pérou (ou troisième, ils se battent avec Trujillo, comme Marseille et Lyon!).
On y est resté quelques jours pour la visiter, en particulier

 

 



La 'Casa del Moral', demeure d'un ancien dignitaire, est devenue un musée, belle baraque!!
Un des 'gags' de cette ville, c'est qu'il n'y a quasiment pas de voitures particulières! Aucun problème de stationnement dans les rues, car aucun véhicule n'est arrêté...
Et pourtant il y a une circulation monstre, mais presque uniquement de taxis!! Et ce sont pratiquement tous les mêmes, minuscules..

 
Le Couvent de Santa Catalina...une des définitions, trouvée au hasard sur Internet...

http://www.abc-latina.com/perou/arequipa.htm
http://pageperso.aol.fr/__121b_3l6Ospjl1O7cZS1MUQ158bVQJSdgdlraYTsqr18ikMM=
http://www.c-le-perou.com/arequipa.htm
http://www.casaninojesus.org/Site%20francais/Perou%20et%20arequipa.htm
Curieux... J'ai retrouvé ce même texte sur 4 sites différents, aucun ne donnant de lien vers les autres !!!
Moi, je parie que c'est le premier (ABC) qui a écrit le sujet... Très beau site au demeurant !!!

"Le couvent de Santa Catalina est sans doute le monument le plus étonnant et le plus intéressant d'Arequipa. Ouvert au public depuis 1970 après avoir abrité pendant quatre siècles une communauté de carmélite issues de riches familles espagnoles de la région.
Fondé en 1580, il occupe une superficie de plus de 20.000m² et abritait au moins 500 religieuses.
Santa Catalina est une ville dans la ville, en y pénétrant on se retrouve en plein 16éme siècle ... patios, cloîtres, maisons particulières, bâtiments monastiques, séparés par de véritables rues ... "

Des groupes différents de bâtiments:

  • le noviciat (murs blancs) où l'on accueillait les jeunes filles d'une douzaine d'années et "destinées" au couvent par leur famille. Il s'agissait en général de la seconde fille de la famille. L'aînée, elle, était aussi venue dans ce couvent mais de l'âge de 3 ans jusqu'à 12 ans pour y recevoir "la parfaite éducation d'une future mère et épouse" digne.
  • les "rues" (zone rouge ou bleue) qui portent des noms de villes espagnoles et où se trouvent les 'maisons' des religieuses ayant prononcé leur voeux.
    Deux types d'habitation et aussi de traitement suivant l'argent dépensé par la famille (toujours le bon adage, "selon que tu sois riche et puissant...")
    - la dot est payée en entier: maison particulière avec possibilité de parloir privé avec la famille. Possibilté aussi de recevoir des cadeaux de la nourriture de l'extérieur : les Religieuses à voile noir
    - la famille ne peut payer qu'une partie de la dot : maison partagée avec une autre religieuse. Le parloir est communautaire et surveillé. Ces religieuses portaient un voile blanc
Dès l'entrée, le message est TRÈS clair !! "SILENCIO"... Tout le monde comprend ce que ça veut dire! Et ce n'est pas qu'une vue de l'esprit.
Chaque cellule a une fenêtre ouverte sur le cloître qui permet de surveiller les jeunes pensionnaires et faire respecter la règle.
Le seul 'avantage' lié à cette éducation des religieuses est que les novices recevaient un vraie éducation (lecture, écriture) qui a permis de mieux comprendre la vie de ce monastère par la suite grâce, entre autres, à la lecture de leur journal.

Ces couleurs (bleue et rouge) ne sont pas forcément celles originelles, mais ont été utilisées lors de la rénovation avant l'ouverture au public en 1970 pour unifier les zones.
A l'origine, beaucoup d'autres couleurs étaient utilisées, entre autres à l'intérieur. Avant que la règle de vie communautaire ne soit rétabli, les soeurs vivaient assez librement dans leur 'maison' : linge, mobiliers et vaisselle de grand prix...
Une fois leurs voeux prononcés, les règles devenaient plus souples. Les religieuses pouvaient se recevoir, organiser des dîners entre elles, jouer de la musique ou exécuter des travaux d'aiguille destinés principalement à la décoration des églises, statues et vêtements sacerdotaux.
Par contre, les contacts avec l'extérieur étaient limités au parloir (derrière une grille) avec la famille, la messe (aussi derrière une grille) et la confession dans les box prévus à cet effet (photos ci-dessus à droite)
Pas beaucoup de 'visibilité' vers le monde extérieur, mais de temps en temps, en grimpant sur le toit, une vue superbe sur le volcan 'Mitsi' enneigé, avec en plus un superbe cèdre du Liban je crois bien!!
Maintenant les religieuses qui vivent encore dans ce couvent sont logées dans une aile très moderne (et laide)du bâtiment, à l'écart de ce qui est devenu le principal musée de le ville.
La vie a beaucoup changé dans le monastère quand la règle de vie en communauté a été rendu obligatoire. C'est alors l'abandon des 'maisons' mais aussi du personnel mis au service de chaque religieuse par sa famille (femme de chambre, cuisinière etc.). De même, plus de dot payée par la famille. Tout le monde travaille!
Restent les cuisines de ces maisons, toutes noircies comme à l'époque.
Détail assez surprenant pour nous : la viande des repas provenait à cette époque de... cochons d'Inde!!
Ils étaient élevés directement dans la cuisine et gardés dans les casiers sous la paillasse.
Pour info, le cochon d'Inde est toujours à la carte des restaurants péruviens (le Cui). C'est pas bon!!

L'entrée, avec l'inscription "SILENCIO"

Les lieux 'entourés de jaune' sur le plan correspondent à certaines photos prises en extérieur,
il suffit de cliquer à l'intérieur pour ouvrir la photo correspondante

Départ au matin pour 'el cañon del COLCA'

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Il est aussi souvent possible de cliquer directement sur les cartes.

Les photos comportent souvent des "bulles" narratives...
Il suffit de laisser la souris sur la photo quelques secondes pour qu'elles apparaissent.