Le Machu Pichu

Le trajet CUZCO vers AGUAS CALIENTES (au pied du Machu Pichu) peut se faire en train de différentes catégories.

Partant d'Aguas Calientes au (tout) petit matin, nous avons la chance d'être parmi les premiers en haut et de plus, grâce à notre guide espagnol, à rester à l'écart des gros groupes de touristes.




Le Temple du Soleil, une des plus belles constructions du site. Il est construit sur une roche naturelle qu'il prolonge. Il y a une ressemblance dans la courbe du mur avec celui de Cusco. Ce temple possède 3 fenêtres dont 2 sont parfaitement orientées pour recevoir les rayons du soleil -divinité suprême- aux solstices d'hiver (21 juin) et d'été (21 décembre)		Le Temple du Condor doit son nom à la similitude de la construction avec cet animal. On s'est servi de la forme particulière de la roche à cet endroit -2 ailes stylisées- pour construire autour le temple. On ne sait pas à quoi a servi exactement ce bâtiment : temple dédié au dieu Condor, prison ou les deux à la fois ?? Le condor mange de la charogne, il est donc fort possible que des sacrifices aient été réalisés afin de l'honorer en lui offrant les corps des ennemis. Ceci n'est qu'une supposition...





L'Intihuatana, une pierre à vocation sacrée servait aux prêtres lors des cérémonies liées au soleil (solstices) Elle a des angles permettant une visée, des emplacements bien précis pour se placer Au fond, le Huyana Pichu que nous allons maintenant gravir pour vous ! Sisi, devant vos yeux ébahis, nous on va le faire... grimper là-haut !

En fait, on était pas fâchés d'arriver! Même si le Machu Pichu est moins haut que Cuzco par exemple, grimper 300mètres quasiment verticaux, ça fatigue. Par contre la vue...est à extra. Après quelque repos, on repart pour vers le Temple de la Lune
Bon, la balade de retour a été BEAUCOUP plus fatigante que prévu.. En fait il nous a fallu 3 bonnes heures pour revenir au Machu Pichu en passant par ce Temple de la Lune, mais ça valait VRAIMENT le coup.		De retour sur le site principal, on a retrouvé le soleil et donc d'autres couleurs, tout aussi agréables...
Les lieux 'entourés de jaune' sur le plan correspondent à certaines photos prises en extérieur, il suffit de cliquer à l'intérieur pour ouvrir la photo correspondante

Cela faisait déjà quelques temps que l'explorateur américain était à la recherche de la Cité perdue des Incas à Vilcabamba. Le 23 juillet 1911, il se retrouve une fois de plus dans les profondeurs des Andes à la recherche de cette Cité. Il fait confiance aux informations secrètes trouvées dans un vieux document sur l'Inca Libre, Manco Capac II, qui avait pu s'enfuir après la déroute de la rébellion contre les conquistadors espagnols à Cuzco.
Le temps est très mauvais et Bingham et ses coéquipiers doivent rester dans une petite auberge. L'aubergiste, qui suivait la conversation, a une petite idée sur ce que recherchent les explorateurs.
Le 24 juillet, Hiram Bingham décide de partir, malgré le mauvais temps, en compagnie de l'aubergiste et un représentant du gouvernement péruvien, pour aller voir de plus près ce qui pourrait bien être la Cité qu'il recherchait depuis tant d'années. Les trois hommes doivent franchir la rivière tumultueuse de Vilcanota par un pont de bois et grimper les 600 mètres d'une montagne escarpée. A mi chemin, l'aubergiste s'entretient avec le propriétaire d'une hutte de paille.

C'est un gamin de 10 ans qui va accompagner Bingham plus loin. Ensemble ils montent les terrasses de l'Inca et, enfin, l'acharnement de l'explorateur est récompensé. Devant lui se dressent les murs de Machu Picchu. La végétation tropicale couvre presque entièrement les ruines, mais la cité étant admirablement bien conservée, Bingham en est émerveillé. " je m'étais soudainement arrêté devant les murs de ruines qui étaient du plus beau style de la construction Inca. On voyait difficilement les murs car les arbres et la mousse recouvraient la pierre depuis des siècles. Mais au milieu des arbustes et des plantes qui grimpaient se trouvaient les murs visibles faits de blocs blancs de granit taillés avec une grande précision.
"J'ai vu les temples, les demeures royales, une grande place… C'était comme un rêve. "

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Les photos comportent souvent des "bulles" narratives...
Il suffit de laisser la souris sur la photo quelques secondes pour qu'elles apparaissent.



Les bains qui ont donné le nom au patelin sont à environ 1km du centre. C'est vraiment très agréable comme sensation. Après on redescend en 'ville' pour retrouver le 'train qui traverse les magasins'